Pourriez-vous, pour commencer, évoquer les principales recommandations relatives à la désinfection des sondes d’échographie ?
Cécile Paya : En Europe, la tendance actuelle est à la mise en œuvre d’une désinfection de haut niveau pour les dispositifs médicaux semi-critiques, dont ces équipements font partie. La France a elle-même publié des recommandations en ce sens dès 2019, mais leur mise en œuvre a été retardée par l’épidémie de Covid. Les praticiens et les experts de la prévention du risque infectieux doivent donc travailler de concert pour assurer leur application, d’autant qu’une large étude menée en 2018 a mis en lumière un risque inacceptable d’infection suite aux procédures d’échographie endocavitaires. Ils peuvent ici se référer au système de classification de Spaulding, qui établit le risque de transmission d’une infection en fonction du type de tissu avec lequel le dispositif sera en contact.
S’il existe plusieurs méthodes pour assurer cette désinfection de haut niveau, plusieurs pays appellent à privilégier un procédé automatisé. Pourquoi ?
Contrairement aux méthodes manuelles par essuyage et immersion, qui dépendent de l’opérateur, sont chronophages et lui imposent un contact direct avec un produit chimique, l’automatisation cumule plusieurs avantages. Elle permet non seulement de supprimer la manipulation de produits chimiques – ce qui permet de l’utiliser au point d’intervention et contribue à préserver la santé des opérateurs – mais aussi de libérer du temps, qui peut être consacré à d’autres tâches. Elle garantit en outre une désinfection reproductible et parfaitement retraçable. Le trophon2, grâce à ses capteurs, garantit le respect des paramètres critiques à chaque cycle et les données de traçabilité sont générées automatiquement en fin de cycle et mises en mémoire ou imprimées, offrant là aussi une sécurité supplémentaire par rapport à la traçabilité réalisée manuellement.
D’autres arguments en faveur de votre méthode ?
Facile à installer et à utiliser, notre automate ne génère aucun déchet, si ce n’est de l’eau et de l’oxygène. Surtout, le trophon2 offre aujourd’hui le plus large spectre d’activité : c’est le seul dispositif du marché à être en adéquation avec les exigences antimicrobiennes des normes CE (Europe), FDA (États-Unis) et TGA (Australie). Il est dès lors particulièrement recommandé à tout praticien effectuant des examens critiques et/ou semi-critiques, avec une sonde endocavitaire ou de surface – car ce n’est pas le type de sonde utilisée qui détermine le niveau de désinfection nécessaire, mais bien le niveau de risque (Spaulding) de l’examen effectué.
> Plus d'informations sur le site de Nanosonics
Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.
Cécile Paya : En Europe, la tendance actuelle est à la mise en œuvre d’une désinfection de haut niveau pour les dispositifs médicaux semi-critiques, dont ces équipements font partie. La France a elle-même publié des recommandations en ce sens dès 2019, mais leur mise en œuvre a été retardée par l’épidémie de Covid. Les praticiens et les experts de la prévention du risque infectieux doivent donc travailler de concert pour assurer leur application, d’autant qu’une large étude menée en 2018 a mis en lumière un risque inacceptable d’infection suite aux procédures d’échographie endocavitaires. Ils peuvent ici se référer au système de classification de Spaulding, qui établit le risque de transmission d’une infection en fonction du type de tissu avec lequel le dispositif sera en contact.
S’il existe plusieurs méthodes pour assurer cette désinfection de haut niveau, plusieurs pays appellent à privilégier un procédé automatisé. Pourquoi ?
Contrairement aux méthodes manuelles par essuyage et immersion, qui dépendent de l’opérateur, sont chronophages et lui imposent un contact direct avec un produit chimique, l’automatisation cumule plusieurs avantages. Elle permet non seulement de supprimer la manipulation de produits chimiques – ce qui permet de l’utiliser au point d’intervention et contribue à préserver la santé des opérateurs – mais aussi de libérer du temps, qui peut être consacré à d’autres tâches. Elle garantit en outre une désinfection reproductible et parfaitement retraçable. Le trophon2, grâce à ses capteurs, garantit le respect des paramètres critiques à chaque cycle et les données de traçabilité sont générées automatiquement en fin de cycle et mises en mémoire ou imprimées, offrant là aussi une sécurité supplémentaire par rapport à la traçabilité réalisée manuellement.
D’autres arguments en faveur de votre méthode ?
Facile à installer et à utiliser, notre automate ne génère aucun déchet, si ce n’est de l’eau et de l’oxygène. Surtout, le trophon2 offre aujourd’hui le plus large spectre d’activité : c’est le seul dispositif du marché à être en adéquation avec les exigences antimicrobiennes des normes CE (Europe), FDA (États-Unis) et TGA (Australie). Il est dès lors particulièrement recommandé à tout praticien effectuant des examens critiques et/ou semi-critiques, avec une sonde endocavitaire ou de surface – car ce n’est pas le type de sonde utilisée qui détermine le niveau de désinfection nécessaire, mais bien le niveau de risque (Spaulding) de l’examen effectué.
> Plus d'informations sur le site de Nanosonics
Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.
La technologie trophon®
Offrant une désinfection automatisée de haut niveau des sondes endo-vaginales, endo-rectales et de surface, le système trophon® intègre une technologie exclusive à base de peroxyde d'hydrogène activé par ultrasons. La brume ainsi créée a des propriétés oxydantes capables de détruire l’ensemble des bactéries, virus et champignons, en s’immisçant jusqu’aux rainures et imperfections à la surface de la sonde. À ce jour, plus de 1 200 sondes d’échographie sont approuvées par les fabricants pour une utilisation avec les appareils trophon.
Offrant une désinfection automatisée de haut niveau des sondes endo-vaginales, endo-rectales et de surface, le système trophon® intègre une technologie exclusive à base de peroxyde d'hydrogène activé par ultrasons. La brume ainsi créée a des propriétés oxydantes capables de détruire l’ensemble des bactéries, virus et champignons, en s’immisçant jusqu’aux rainures et imperfections à la surface de la sonde. À ce jour, plus de 1 200 sondes d’échographie sont approuvées par les fabricants pour une utilisation avec les appareils trophon.